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« LE SOURIRE AU PIED DE L’ÉCHELLE » D’APRÈS L’ŒUVRE D’HENRY MILLER AU FESTIVAL DE THÉÂTRE « SOLO »

jeudi
10 octobre
Moscou
« LE SOURIRE AU PIED DE L’ÉCHELLE » D’APRÈS L’ŒUVRE D’HENRY MILLER AU FESTIVAL DE THÉÂTRE « SOLO »
jeudi
10 octobre
Moscou
Œuvre atypique, loin du style connu de "Tropique du Cancer", l’auteur y brosse le portrait d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses propres contradictions. Au-delà de l’émotion liée à l’imaginaire du cirque, c’est la recherche du sens de la vie qui nous est proposée. Auguste, être solaire, nous raconte ses aventures en piste mais aussi ses errances entre deux cirques. C’est au pied d’une échelle menant vers l’infini qu’il nous offre son sourire, petit manuel de la joie, avec ce qu’elle suppose de renoncements. "Le clown, c’est le poète en action. Il est l’histoire qu’il joue. Le clown exerce sur moi un profond attrait (bien que je ne m’en sois pas toujours douté), justement parce qu’entre le monde et lui se dresse le rire. Son rire à lui n’a jamais rien d’homérique. C’est un rire silencieux sans gaieté comme on dit. Le clown nous apprend à rire de nous-mêmes. Et ce rire-là est enfanté par les larmes. Sans conteste, c’est l’histoire la plus étrange que j’ai écrite à ce jour." - Henry Miller "Le souffle de l’acteur dissimulé derrière un masque ou un maquillage a toujours stimulé ma motivation à m’engager dans ce métier. Je sentais combien la vie brute et mystérieuse nous parvenait alors sans artifices. C’est dans cette essentialité que j’ai demandé à Ivan Morane, au-delà de l’adaptation théâtrale du récit, de concevoir scénographie et éclairages pour le spectacle. Il a cherché la radicalité de cette quintessence en proposant d’utiliser un projecteur : une "poursuite" permettant de suivre le comédien, de "zoomer" sur un détail. Pour le décor, quelques morceaux de bord de piste, une échelle, une chaise… Mais ce spectacle ne pouvait se réaliser que par l’évidence de l’interprète qui m’a saisie lorsque j’ai vu Denis Lavant à la fois dans "Faire danser les alligators sur la flûte de pan" mis en scène par Ivan Morane et dans le film "L’Étoile du jour" de Sophie Blondy en 2016. Dans un cas, il jouait Céline, l’écrivain touchant si controversé ; dans l’autre, il interprétait le clown d’une troupe de cirque. Je vis alors l’ombre d’Auguste." - Note d’intention de Bénédicte Nécaille, la metteuse en scène Réalités/Compagnie Ivan Morane est né de la fusion en 2012 de la Scop Compagnie Ivan Morane créée en 1982 et de l’association Réalités créée en 2009. En 37 ans, cette structure a produit plus d’une cinquantaine de spectacles (théâtre et opéras). D’après l’oeuvre de Henry MillerAdaptation : Réalités/Compagnie Ivan Morane (12+)Mise en scène : Bénédicte NécailleArtiste : Denis LavantDurée : 70 min sans entracte   Achetez vos billets