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MioSHe

23 avril 2019 — 3 juin 2019
Régions
MioSHe
23 avril 2019 — 3 juin 2019
Régions
Comme chaque année, l’Institut français de Russie poursuit son invitation faite à un artiste visuel français d’imaginer un projet à l’échelle de plusieurs villes russes autour de la Nuit des Musées (Laurent Pernot — 2015, Julien Salaud — 2016, Elizabeth Saint-Jalmes — 2017, Anne-Charlotte Finel — 2018). En 2019, l’Institut français de Russie invite le street artiste MioSHe à intervenir dans six villes en Russie, en poursuivant son travail sur les questions de la place de l’art et de la culture dans l’espace urbain.   Dans chaque ville Mioshe réalisera une peinture murale. • du 23 au 28 avril, Rostov-sur-le-Don (Alliance française de Rostov-sur-le-Don en partenariat avec l’administration de la ville)• du 29 avril au 7 mai, Samara (Alliance franaçaise de Samara, en partenariat avec le bureau d'architectes Khramov)• du 8 au 13 mai, Ekaterinbourg (Alliance française de Ekaterinbourg, en partenariat avec le Centre Boris Yeltsin)• du 15 au 20 mai, Vladivostok (Alliance française de Vladivostok, en partenariat avec le centre d’art contemporain Zarya)• du 22 au 27 mai, Kaliningrad (l’antenne balte du Centre national d’art contemporain NCCA)• du 29 mai au 3 juin, Kronstadt (dans le cadre de Kronfest)   À travers une série de murs proposée par les villes d'accueil, MioSHe imagine à chaque escale, le temps d’une semaine, un scénario pictural qui se met en scène in situ en fonction des rencontres, de la matières des bâtiments et leurs histoires et de l’environnement proche du support à peindre.   Antoine Martinet dit MioSHe dessine et peint sur le mur et sur la toile la relation entre l’humain, l'urbain et la nature. Son univers mêlant figures hybrides et chimériques, la faune et la flore, le masculin et le féminin, le minutieux et le monumental, peut faire penser à certaines peintures de la renaissance flamande qui nous seraient contés dans un langage contemporain. MioSHe y déploie un bestiaire et un herbier allégorique, tantôt étrange, parfois sans fard et souvent merveilleux.  Dans l'espace public ses peintures murales sont souvent connectées à l'environnement : les rencontres, l'histoire du bâtiment, du quartier, de la ville, les couleurs du paysage, les formes architecturales à proximité et la nature environnante sont autant d'éléments considérés par l'artiste comme des pistes à explorer pour la réalisation de ces oeuvres in situ.