Rencontre avec Gilles Bastianelli
jeudi
24 mai
Moscou
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24 mai
Moscou
Présentation de l’ouvrage «Edik Steinberg. Paris - Taroussa» / Galina Manevich, Gilles Bastianelli
Projection du film « Edik Steinberg, Métagéométrie, Lettre à Malevitch »
Mémoires de l’artiste, textes des critiques d’art, préface de Dominique Fernandez de l’Académie française. 500 reproductions et 120 photos de Steinberg.
Édouard Steinberg, dit Edik, est né en 1937 à Moscou, mort en 2012 à Paris. C’est une figure majeure de l’avant-garde non-conformiste russe à partir des années 1960. Dans les années 1970, ranimant le suprématisme de Malévitch, il trouve son propre style qu’il nomme Métagéometrie. En 1985 Claude Bernard le découvre à Moscou. Il est le premier de cette génération à qui la Galerie Trétiakov consacre une rétrospective après la perestroïka. S’en suivront de nombreuses expositions dans les musées majeurs russes et européennes. Cet homme brillant et infiniment attachant travaillait depuis 25 ans l’été à Taroussa et l’hiver à Paris où il a décédé en 2012.
Au début de l’année 2017, à l’occasion du 80ème anniversaire de l’artiste une grande exposition a eu lieu au Musée d’art contemporain de Moscou.
Né en 1956, à Grenoble, dans une famille d’imprimeurs d’origine italienne et de verriers piémontais, Gilles Bastianelli est formé aux métiers des arts graphiques et exerce durant 20 ans le graphisme et la production d’ouvrages. Il aborde les arts plastiques au début des années 2000, devenant réalisateur, photographe, puis auteur et curateur.
Gilles Bastianelli rencontre Edik Steinberg en 2005, ils deviennent amis. En 2007 Steinberg l’invite à Taroussa où Bastianelli commence à filmer les premières vidéos pour son futur film « Edik Steinberg, Métagéométrie, Lettre à Malevitch ».
« Ces vidéos, retranscrites dans ce livre, ont été réalisées durant les cinq dernières années dans une sorte d’énergie partagée à partir de quelques mots échangée, d’où cette forme singulière d’entretien à une voix. Edik y fait un point sur sa vie et sa création, souvent en travaillant dans l’intimité de son atelier. On y voit sa technique et sa dextérité. C’est une matière autobiographique spontanée qui nous invite à entrer dans cette œuvre métaphysique, tournée vers le futur, belle parce qu’elle exprime au moyen des symboles ce qui touche au Beau ».
En 2015, Gilles Bastianelli écrit avec Galina Steinberg la monographie "Edik Steinberg, Paris-Taroussa" qui paraît aux éditions Place des Victoires.
24 mai à 19h00
Bibliothèque des littératures étrangères
Centre culturel Francothèque
1, rue Nikoloiamskaia
En français avec traduction
Entrée libre sur présentation du passeport ou de la carte de lecteur.
Enregistrez-vous sur le site https://francotheque-events.timepad.ru/event/725550/
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