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Assises Universitaires du français 2017

9 octobre 2017 — 11 octobre 2017
Régions
Assises Universitaires du français 2017
9 octobre 2017 — 11 octobre 2017
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ASSISES UNIVERSITAIRES DU FRANCAIS  EDITION 2017     Les Assises universitaires du français réunissent chaque année de 150 à 200 enseignants de français des universités partenaires de l'Ambassade de France en Russie.  Ce colloque est l'un des temps forts de la vie du Réseau Linguistique Francophone qui compte 103 universités membres, réparties sur l'ensemble du territoire de la Fédération de Russie.  L'édition 2017, organisée en partenariat avec l'Académie Présidentielle russe d'Economie et d'Administration Publique de Moscou, aura lieu du lundi 9 octobre au mercredi 11 octobre.  Le programme est disponible ici Les Assises universitaires du français se déclinent traditionnellement en 3 types de séquences : des temps d'échange d'informations sur la vie du réseau, la mobilité étudiante, l'actualité éducative, linguistique, universitaire et culturelle franco-russe un colloque scientifique sur une problématique contemporaine de l'enseignement-apprentissage des langues des ateliers pédagogiques en lien avec la problématique du colloque    La problématique du colloque 2017 portera sur l'enseignement du français à des étudiants débutants. La question de la prise en charge des étudiants débutants à l'université est aujourd'hui un enjeu crucial, tout particulièrement dans un contexte où l’enseignement du français au sein des établissements secondaires connaît un net recul. Elle concerne tant les filières linguistiques que les filières non-linguistiques. De la réponse qui sera apportée à cette question dépend l’attractivité du français en milieu universitaire. Le colloque explorera les pistes suivantes : 1. Enseigner aux débutants, une méthodologie spécifique ? Si la plupart des professionnels s’accordent à considérer que l’enseignement aux débutants requiert des compétences spécifiques, peu de recherches ont été consacrées à cette spécificité. La perspective actionnelle, désormais entrée dans les pratiques pédagogiques en France et en Russie, propose souvent des méthodes d’enseignement homogènes du début à la fin des apprentissages : le cursus y est perçu comme un approfondissement progressif des connaissances et compétences, dans le cadre d’activités langagières qui restent globalement les mêmes tout au long du parcours. Pour autant, n’y a-t-il pas des démarches spécifiques aux premiers apprentissages ? Sinon, comment expliquer que certains enseignants avouent être démunis face aux étudiants débutants, alors qu’ils se sentent à l’aise à partir du niveau B1 ? Pourquoi continue-t-on à entendre, ici ou là, qu’un enseignant qui maîtrise la langue maternelle des apprenants est plus efficace auprès des débutants spécifiquement ? Par ailleurs, l’étudiant débutant présente un profil spécifique. Âgé d’une vingtaine d’années, il a atteint un niveau de maîtrise linguistique et métalinguistique élevé dans sa langue maternelle. Il a en outre appris au moins une autre langue vivante, qu’il maîtrise très souvent à un niveau B1. Attiré par la langue nouvelle qu’il choisit à l’université, il en connaît souvent des bribes, acquises par le biais de chansons, de films ou de voyages. Qu’en est-il alors de ce débutant particulier… que les brochures universitaires, faute de meilleure formule, appellent « faux débutant » ? Y a-t-il des particularités propres à la formation des débutants en milieu universitaire ? 2. Enseigner aux débutants à l’université : quels curricula mettre en œuvre ? L’arrivée d’étudiants débutants à l’université pose des questions didactiques, mais également des questions institutionnelles, relatives à la constitution des maquettes de formation. * Les spécialistes d’autres disciplines qui commencent le français à l'université ont souvent un enjeu pragmatique clair, comme celui de poursuivre des études dans le cadre d’un double diplôme ou de faire un Master en France. Comment les accompagner dans leurs premiers apprentissages ? Quand et comment introduire le français de spécialité et le français sur objectifs universitaires ? Comment articuler le travail avec les enseignants de leurs disciplines de spécialité, dès les plus petits niveaux, afin d’entretenir leur motivation ? Cet axe constituera le prolongement naturel des Assises 2013, qui ont porté sur le français sur objectifs universitaires. * Les spécialistes débutants sont de plus en plus nombreux, et incitent les enseignants, habitués à accueillir des jeunes issus d'écoles spécialisées en français, à une complète révolution didactique et méthodologique. L’arrivée de ces « grands débutants » à l’université, couplée à la baisse globale du nombre de cours attribués chaque année à l’enseignement des langues, oblige ainsi à repenser les curricula universitaires. Former un enseignant en 5 ans est sans nul doute possible mais comment organiser la formation ? Faut-il proposer des « années 0 » de remise à niveau, avant de faire fusionner les groupes ? Proposer des cursus de licence spécifiques ? Comment élaborer les programmes de ces premières années, décisives pour la réussite de la formation ?                   Partenaires :