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Festival « Tout le pouvoir à l’imagination » dans les salles de cinéma de Moskino

18 juin 2018 — 26 juin 2018
Moscou
Festival « Tout le pouvoir à l’imagination » dans les salles de cinéma de Moskino
18 juin 2018 — 26 juin 2018
Moscou
"Moskino" et l’Institut Français de Russie présentent le programme de la rétrospective organisée à l’occasion des 50 ans de la révolution culturelle de 1968 en France. Avant chaque film, sera projeté un épisode de la série documentaire pour smartphones "1968.DIGITAL", de Mikhaïl Zygar, Karen Shaynian et Timour Bekmambetov. Les films seront projetés en français sous-titré en russe. 18 juin 19 h00, Cinéma « Iounost’ » 1968.DIGITAL « La révolte d’une star » 8 min, réalisé par Mikhaïl Zygar Un jeune réalisateur à la mode, François Truffaut, tourne un nouveau film d’amour et ne s’intéresse pas du tout à la politique. Mais, quand le gouvernement renvoie son ami et mentor Henri Langlois de la direction de la Cinémathèque, Truffaut est fou de colère. Sans s’y attendre, il se retrouve au cœur des manifestations. Les Quatre Cents Coups 1959. 99 min. France. 16+ Réalisé par François Truffaut Le film marque les débuts de François Truffaut et deviendra un classique de la Nouvelle Vague. En partie autobiographique, le film retrace les aventures de l’adolescent Antoine Doinel, l’alter-ego de Truffaut, et rend célèbre Jean-Pierre Léaud, qui incarnera ce personnage à 4 reprises. Akira Kurosawa, Jean Cocteau, Luis Bunuel et Karl Theodor Dreier sont tombés amoureux des « Quatre Cents Coups ».   19 juin 20h05, Cinéma « Zvezda » 1968.DIGITAL « Filmer la révolution » 10 min, réalisé par Mikhaïl Zygar La France brûle. Étudiants et ouvriers manifestent massivement à travers tout le pays.  L’agitation de mai à Paris fascine le célèbre réalisateur français Jean-Luc Godard, qui se plonge au cœur des évènements et lance un assaut contre le Festival de Cannes. Pierrot le fou 1965. 112 min. France, Italie. 16+ Réalisé par Jean-Luc Godard Ferdinand (Jean-Paul Belmondo) fuit son ennuyeuse vie de bourgeois et sa femme italienne pour retrouver la nuit une ancienne connaissance, Marianne (Anna Karina). La jeune fille est poursuivie par la mafia - Marianne a tué un des membres du groupe et leur a volé de l’argent.  Dans cette adaptation du roman de Lionel White « Obsession », il y a de tout : des criminels, de l’amour, des fleurs séchées, de nombreuses références cinématographiques et même une brève apparition du réalisateur Samuel Fuller.  Dans les années 1960, Godard, qu’il soit hooligan ou brusque, est plein non seulement de citations philosophiques, mais aussi d’énergie vitale. Par ailleurs, le personnage de Belmondo porte le nom du célèbre caméraman Laslo Kovatch – comme dans le film « À bout de souffle ».   20 juin 21h00, Cinéma « Fakel » 1968.DIGITAL « Sex, révolution et rock’n’roll » 10 min, réalisé par Mikhaïl Zygar La jeunesse du monde entier se révolte. En Allemagne, Rudi Dutschke organise des manifestations contre la guerre et achète de la dynamite. Aux Etats-Unis, Marc Radd occupe l’Université de Columbia. Et en France Daniel Cohn-Bendit milite pour un accès libre aux résidences étudiantes des filles à l’université, sans se douter que cette demande provoquera une crise d’une grande ampleur. Nocturama 2016. 130 min. France, Allemagne, Belgique. 18+ Réalisé par Bertrand Bonello Un groupe d’adolescents terroristes organise à Paris une série d’atetntats, et ensuite, en attendant que la nuit tombe, se cachent dans un centre commercial, où ils errent sans but, dansent et boivent. Ce tableau froid et esthétique est la dernière partie de sa « Trilogie de la modernité », qui comprend « L’Apollonide » et « Saint Laurent ». Musicien de formation, le réalisateur sait parfaitement quels moments mettre en musique. Les trois films de sa trilogie comportent d’ailleurs une référence à Nick Cave, qui a réalisé un album du même nom.   26 juin 20h15, Cinéma « Zvezda » 1968.DIGITAL « Charles de Gaulle » 10 min, réalisé par Mikhaïl Zygar Milou en mai 1990. 103 min. France, Italie. 16+ Réalisé par Louis Malle Mai 68, sud de la France. La mort de la mère du rêveur Milou (Michel Piccoli) réunit ses nombreux parents, qui se souviennent des blessures d’antan et se disputent son héritage ; dans le même temps à Paris éclate la révolte étudiante.  Mais la peur du communisme est ce qui va véritablement réunir la famille. « Milou en mai », un des derniers films de Louis Malle, rappelle non sans raison les films satyriques de Bunuel, auxquels Jean-Claude Carrière avait également participé en tant que scénariste (« Le charme discret de la bourgeoisie », « Belle de jour »).