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Nouvelles formes de présence dans la performance

1 juin 2017 — 2 juin 2017
Saint-Pétersbourg
Nouvelles formes de présence dans la performance
1 juin 2017 — 2 juin 2017
Saint-Pétersbourg
Le premier colloque performatif à Saint-Pétersbourg : les artistes proposeront des performances directement inspirées par les thématiques du colloque. La manifestation réunira également des chercheurs afin de confronter des points de vue scientifiques multidisciplinaires. Outre les chercheurs en art et en histoire de l’art, les artistes chercheurs, nous avons prévu la participation d’un philosophe, d’un psychanalyste, d’un ingénieur, d’un metteur en scène. Communiqué de presse / Programme (fichiers PDF) Evénement Facebook / Pré-inscription en ligne   L'Académie des Beaux-Arts de Russie bénéficiant d’une forte tradition de médias classiques, deviendra un lieu de réflexion sur un média contemporain : la performance.  La performance, genre artistique apparu avec le dadaïsme, fête aujourd’hui ses cent ans. Un bilan s’impose. Celui-ci permettra de dégager les formes diverses de la performance, à la fois répétitives, ritualisées et en évolution, ainsi que la pertinence ou non d’une pratique aujourd’hui amplement récupérée, alimentant tant et plus l’économie du « spectacle ». Avec cette conséquence : l’apparition de modes parallèles, subversifs, violents parfois, au dessein contreculturel.  Le colloque aura lieu dans une ville qui célèbre non pas seulement le centenaire du dadaïsme mais aussi celui d’un nouveau système politique engendré par la révolution bolchevique. L’Europe d’il y a 100 ans cherchait ses marques et l’effervescence politique, idéologique et artistique répondait aux soubresauts d’un monde industriel en crise dans lequel chacun tentait de trouver son identité par l’affirmation de son territoire et de ses modes de vie. La cruauté sanguinaire du premier conflit mondial suscita des réactions tout aussi radicales de la part des artistes. Le seul élément qui reste constant dans toutes les définitions du terme “performance”, prononcé ou sous-jacent, semble être la présence de l’artiste. Il est donc possible que ce soit la présence, la seule charpente de ce phénomène si labile et fluide, qui doive être interrogée aujourd’hui !  Si dès l’origine de la performance l’artiste a pu présenter son corps, sans médiation, à un spectateur, aujourd’hui cette action peut être impliquée dans un acte plus complexe. Que devient le corps pris dans un dispositif technologique ? La simple présence du corps dans la « white room » ne suffit-elle plus ? Nous avons considéré trois axes de recherche : Le lien de l’artiste au territoire ; l’art, les sciences et les technologies de la présence ; et enfin l’axe de la fiction (et son opposition au réel).  Colloque proposé par l'Institut académique de peinture, sculpture et architecture nommé I.E.Repine (l'Académie des Beaux-Arts de Russie) et le Musée scientifique de l'Académie des Beaux-Arts de Russie, Saint-Pétersbourg En co-organisation avec l'Institut ACTE - UMR 8218 - Sorbonne Paris 1 & C.N.R.S. En partenariat avec l'Institut français de Russie et la fondation Pro Arte