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Anne-Charlotte Finel: Cargo de nuit

23 avril 2018 — 27 mai 2018
Saint-Pétersbourg
Anne-Charlotte Finel: Cargo de nuit
23 avril 2018 — 27 mai 2018
Saint-Pétersbourg
L’exposition d’Anne-Charlotte Finel organisée par l’Institut français en partenariat avec le réseau Alliance française se déroulera pendant un mois dans cinq villes russes à l’occasion de la Nuit des musées : Mourmansk, Kazan, Vladivostok, Saratov, Kaliningrad. Le voyage et l’itinérance sont des composantes essentielles au travail d'Anne-Charlotte Finel qui provoquent chez elle une puissante nécessité de filmer. Elle a ainsi traversé l’Atlantique en cargo de marchandises, parcouru des galeries souterraines et s'est perdue dans des forêts profondes. La déambulation est au cœur de chacun des projets qu'elle propose. Pour cette série d'expositions, ce sont les eaux qui lieront les différentes étapes de sa tournée « Cargo de nuit ». A chaque escale, une plongée virtuelle sera proposée au spectateur. Les océans, les lacs et les fleuves entreront dans l’espace de monstration. • du 24 au 29 avril / MOURMANSK, festival « Barents Bird »  • du 1er au 5 mai / KAZAN, laboratoire artistique « Ugol », en partenariat avec l'Alliance française de Kazan • du 7 au 12 mai / VLADIVOSTOK, centre d'art contemporain « Zaria », en partenariat avec l'Alliance française de Vladivostok • du 14 au 19 mai / SARATOV, l'antenne du Centre national d'art contemporain, en partenariat avec l'Alliance française de Saratov • du 21 au 26 mai / KALININGRAD, l'antenne du Centre national d'art contemporain, espace artistique « Vorota »   « Anne-Charlotte Finel crée des vidéos susceptibles de connaître des mues successives, voire d’être interprétées par d’autres artistes. « La notion de collaboration est chez elle primordiale ; ainsi en est-il pour la composition originale des musiques accompagnant chacune de ses œuvres. Ses images, quant à elles, sont reconnaissables à leur grain puissant et aux couleurs altérées, à la limite du noir et blanc. L’artiste a en effet choisi de travailler dans un entre-deux permanent : « Je réalise mes vidéos la nuit, à l’aube, au crépuscule ou à l’heure bleue.  Une période incertaine, mystérieuse, où tout est comme en suspens. « Cet entre-deux est aussi géographique, à la lisière entre ville et campagne, un paysage transitoire à arpenter du regard, et récurrent dans la pratique de l’artiste. Elle cherche à créer “des images s’éloignant d’une réalité qui serait trop crue, trop définie”, des images lentes, quasi oniriques, semblables à un motif abstrait » (Daria de Beauvais, Catalogue du Salon de Montrouge 2016) Eclaireur @jerome michel