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Artist talk: Léonor de Récondo

lundi
16 avril
Saint-Pétersbourg
Artist talk: Léonor de Récondo
lundi
16 avril
Saint-Pétersbourg
Lors de cette rencontre à la médiathèque de l’Institut, l’auteure parlera de son oeuvre romanesque et poétique mais aussi de sa carrière de violoniste baroque et évoquera son projet actuel avec la soprano Claire Lefilliâtre, intitulé « Voix nues », un spectacle alliant chansons médiévales et textes inédits, murmurés, parlés, chantés, accompagnés (à découvrir à Moscou le samedi 14 avril). En français avec traduction vers le russe. Accès gratuitEvénement Facebook et Vk   Léonor de Récondo est violoniste et écrivain. Depuis 2010, elle a publié cinq romans (Sabine Wespieser Editeur) pour lesquels, elle a reçu plusieurs prix littéraires et dont certains sont traduits dans plusieurs langues. Ayant commencé le violon à cinq ans, elle est devenue violoniste baroque, lauréate du concours international de musique baroque Van Wassenaer (Pays-Bas) en 2004. Aujourd’hui, elle se produit avec les plus prestigieux ensembles baroques. Sa carrière d'écrivain débute en 2010, avec le roman La Grâce du cyprès blanc. En 2013, à la suite de la publication de son roman Rêves oubliés, elle reçoit le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Elle reçoit en 2015, pour son roman Amours, le prix des libraires, le Grand prix RTL-Lire, et l'année suivante, en 2016, le Prix des étudiants francophones, dépendant du Prix littéraire des jeunes Européens. En 2017, elle est lauréate du Prix du roman des étudiants France Culture — Télérama pour son roman Point cardinal.   Son roman Amours est à découvrir à la médiathèque de l'Institut dès maintenant. Elle est également connue pour sa poésie : La brume La brume danse avec le ventDes lambeaux de sa jupe accrochés aux arbres.Entre eux, le pré s’étire,Dans le vert silence du matin. La brume est venue tôt, aux pieds de la montagne.Les premières foulées en une seule échappée.Elle gravit la pente, le souffle blanc.Elle inonde les cimes.Aucune trouée. Le vent l’aperçoit au loin.Il la guette au détour du col.D’un geste, il l’appelle.Elle longe le flanc du versant.Ourlets défaits, course rapide. La rencontre se fait à mi-pré.Elle s’étire, il se déploie.Clairières dans la brume qui soudain dévale.Et ils dansent,Serrés.   La biche Il faut l’entendre crier pour la voir.Deux yeux noirs brillants, affolés.Son pelage immaculé au creux de la neige.La blanche biche. Elle tremble au garrot.Le corps tendu, entier dans sa course.La chasse aux trousses, la peur aux sabots,Le cor et le cri simultanés. La vie sauve, ce jour.La horde perdue dans la neigeA le flair gelé, la dent inutile,La course vaine. Un battement, un frémissement,Des traces légères dans la neige.Elle fuit au loin.   Dans le cadre de l’Année franco-russe des langues et des littératures