Digital Air est heureux d'inviter ses membres et ses visiteurs à la dernière présentation de la saison - l'exposition «Les corps phygitaux dans les paysages spéculatifs» en ligne.

Au cours des quatre derniers mois, les artistes de la résidence virtuelle Digital Air ont eu la chance d'apprendre et de travailler avec la mentor et artiste numérique Anan Fries, qui a dirigé les études et a permis aux artistes de plonger dans le monde de la phygitalité, de la techno-spiritualité et de la pensée biodiversifiée. Un enseignement intensif a été combiné à des réunions avec des spécialistes du numérique qui animent la culture en ligne, tels que le créateur et éducateur numérique Alexander Mrohs, le fondateur de la plateforme 8XR Mark Korshakov et la conservatrice numérique de l'Ioginality, Anna Bouali.

Ce laboratoire a donné naissance à six œuvres et environnements numériques artistiques créés par les boursiers du DA5 dont Hugo Avigo (Paris), Sasha Kochetkova (Paris), Ksenia Markelova (Ekaterinbourg), Nanda Raemansky (Eede), Alfiya Shamsutdinova (Kazan) et Jeanne Tullen (Genève). La présentation de leurs œuvres contribue à modifier la politique d'isolement qui entoure le numérique en tant que support artistique. Le point de départ des œuvres - et de la résidence en général - est le corps. Sa performativité, ses fluctuations dans différents environnements, ses sens et sa sensualité ainsi que sa capacité à parler. Les artistes jouent et s'interrogent sur ce qu'il advient d'un corps une fois qu'il entre dans le monde qui lui est inaccessible.

• Peut-il encore vivre des pratiques et des mythes connus (Sasha Kochetkova «Styx») ?
• Pouvons-nous faire confiance à son toucher (Ksenia Markelova, «The Empathetic Trial») et à sa vue (Hugo Avigo), en particulier lorsque nous entrons en ligne dans des lieux qui nous semblent familiers, comme les places de parking et les ascenseurs ?
• Est-il possible de ressentir la collectivité à distance une fois que l'on a pris conscience de la singularité de ses propres mouvements (Alfiya Shamsutdinova, «Dance Game») ?
• La sensation corporelle d'un espace peut-elle être perturbée une fois que cet espace devient un jeu spéculatif (Nanda Raemansky) ?
• Et les caractéristiques, la représentation de nos bien-aimés peuvent-elles rester les mêmes quel que soit le contexte (Jeanne Tullen) ?

Le monde numérique dans lequel nous vous invitons à entrer déclenche une réflexion sur les silences, les expressions spirituelles, les distorsions et les omissions qui émergent lorsque nous parlons de nos corps (numériques). Laissez-vous être et transformer

La diffusion commence à partir de 19 heures de Moscou, le 15 février en ligne sur le site web de la résidence et sur la plateforme de 8XR.

*Photo d'une oeuvre crée lors de la résidence