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Larsa, Oueili, Dehaila, Wajef : les origines et les crises de civilisation à travers les fouilles françaises et russes dans le sud de l’Irak

mardi
24 septembre
19.00
Saint-Pétersbourg
Nevski pr., 12, Médiathèque de l'Institut français (3-ième étage)
Larsa, Oueili, Dehaila, Wajef : les origines et les crises de civilisation à travers les fouilles françaises et russes dans le sud de l’Irak
mardi
24 septembre
19.00
Saint-Pétersbourg

La Mésopotamie a été un grand foyer de civilisation, le plus ancien au Monde. Les chercheurs français et russes s’y intéressent de longue date, explorant des sites majeurs de l’Irak actuel. Après une interruption de trente ans, depuis la guerre du Golfe en 1991, ils ont pu reprendre récemment leurs travaux dans le sud du pays dont la période historique la plus connue, parmi bien d’autres, est celle de Sumer.

La mission française de Larsa-Oueili, créée par André Parrot en 1933, explore le site préhistorique de Tell Oueili, près de Larsa, depuis 1976. Le site, découvert par André Parrot et Robert Mac C. Adams en 1967, est le plus ancien site sédentaire de l’Irak du sud, fondé au 7e millénaire (période Obeid 0). Il offre toute la séquence d’occupation du pays, jusqu’au 4e millénaire qui voit l’apparition des premières villes et cités-états.

Contrairement à une histoire des fouilles de Oueili relativement longue, Tell Wajef, à l’extrémité Est de la plaine alluviale, à 25 km de sites précéramiques célèbres de la plaine iranienne du Deh Louran, vient d’être ouvert par une équipe irako-russe en 2024. Les strates découvertes datent de l’Obeid 2 (5600-5300), plus jeunes d’un millénaire que Oueili, mais seule la périphérie nord du village a été étudié pour le moment. Les fouilles montrent une fusion de trois cultures à Wajef : celle de la plaine alluviale centrale (culture de Samarra), celle du Deh Louran voisin (Iran du sud-ouest), et la culture d’Obeid, qui commence à cette époque depuis le Sud sa fulgurante diffusion à travers le croissant fertile.

Nous parlerons de différences et similitudes entre ces sites ; d’approches techniques communes aux deux équipes, des voies de coopération possibles et du contexte historique général.

Participation sur inscription

Alexei Jankowski-Diakonoff, сhercheur de l’Institut des recherches sur l’Orient de l’Académie des sciences de la Russie, chef de la délégation russo-irakienne (IRMP) qui a réalisé plusieurs campagnes de fouilles et de prospections au sud de l’Irak.

Régis Vallet, chercheur au CNRS, a été pensionnaire de la Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIq), de l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes (IFEA, Istanbul) et est membre de l’Institut Français du Proche-Orient (IFPO).