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La France au Festival Tchekhov, cycle de projections en hommage à Valéri Chadrine

27 octobre 2023 — 10 juillet 2024
Moscou
pereoulok Milioutinsky, 10 c 1
La France au Festival Tchekhov, cycle de projections en hommage à Valéri Chadrine
27 octobre 2023 — 10 juillet 2024
Moscou

La France au Festival Tchekhov, cycle de projections en hommage à Valéri Chadrine (1839-2022), fondateur et directeur général du Festival international de théâtre Tchekhov, réunira des spectacles français de cirque, théâtre, danse, musique et arts visuels, ayant fait un triomphe en Russie.

Le cycle débutera par Triptyk, film de Bartabas, créé lors d’une représentation exceptionnelle du Théâtre équestre Zingaro en présence de l’Orchestre de Paris et du Chœur de l’orchestre de Paris dirigés par Pierre Boulez.

Programme de projections à la médiathèque de l'Institut français

10 juillet à 19h | Inscription

BATTUTA

Théâtre équestre ZINGARO

Баттута

Photos © Antoine Poupel

Conception, scénographie et mise en scène : BARTABAS

« Dans Battuta, Bartabas, le fondateur de Zingaro, retrouve les joies de la vitesse. (…..). Une course-poursuite pour retrouver certains des éléments fondateurs de Zingaro, du goût de la provoc le sac à main arraché à une spectatrice au recyclage d'un certain folklore tsigane (les violons, la noce, les roulottes). L'effet d'entraînement de ce festival de voltige et d'acrobaties fonctionne à fond sur des spectateurs qui battent des mains tout du long et ont parfois l'impression d'être eux-mêmes entraînés sur le grand manège, ….

Les plaisirs conjugués de la vitesse et de la farce n'empêchent pas Battuta d'être solidement construit, sur l'opposition entre deux cérémonies une noce, un enterrement mené par deux orchestres aussi complémentaires que concurrents.

Chemises blanches et costumes noirs pour le quintette à cordes Taraf de Transylvanie ; habits bariolés pour les cuivres de la fanfare Shukar de Moldavie. Les deux formations rivalisent le combat du jour et de la nuit pour mieux se rejoindre. Mais le cercle qui se referme est également celui de l'enfermement ; et le spectacle se leste vers la fin d'une mélancolie inattendue. Jusqu'à l'image de cette oie empaillée battant mécaniquement des ailes, comme pour mieux souligner l'impossibilité de l'envol. »

René Solis, Battuta à bride abattue, Libération

Le Théâtre équestre Zingaro est venu trois fois au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français à Moscou

2001 Triptyk, 15 représentations, Parc Kolomenskoïe, Moscou

2003 Loungta,16 représentations, Parc Kolomenskoïe, Moscou

2009 Battuta, 10 représentations, Parc Kolomenskoïe, Moscou

Projections passées en 2023-2024

28 juin à 19h

LES HAUTS PLATEAUX

Compagnie MPTA (Les Mains, les Pieds et la Tête Aussi)

 

Photos © Brice Robert  

Compagnie MPTA

Conception :  Mathurin BOLZE

Durée : 1h15

Artiste de référence du cirque contemporain français, Mathurin Bolze engage une réflexion sur ce que notre société va léguer aux générations futures.

« Ode a la renaissance après la catastrophe, le spectacle stupéfie par l'élan virtuose qui unit les interprètes, acrobates, contorsioniste et danseur/euses. »

Fabienne Anvers, « Les Inrocs »

2 spectacles de la Compagnie MPTA ont été présentés au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français de Moscou, puis de l’Institut français de Russie :

2009 : Tangentes (5 représentations au Centre Meyerhold

2011 : Du Goudron et des plumes (6 représentations au Theatrium Na Serpoukhovke)

Les Hauts plateaux ont été programmés par Valéri Chadrine pour le festival Tchekhov 2021 (4 représentations au Théâtre Mossoviet), mais le spectacle n'a pas pu venir à cause des restrictions de Covid, annoncées la veille du départ de la compagnie à Moscou.

Le 24 mai 2024, à 19 heures 

RAOUL

Photos © Christophe Calais © Compagnie du Hanneton   

Compagnie du Hanneton / Junebug

Mise en scène, scénographie et interprétation : James Thierrée

Création au Théâtre Royal de Namur, 2009

Spectacle filmé par Charles Picq

Maison de la Danse à Lyon, 2009

Durée : 1h30

Raoul de James Thierrée, coup de cœur Il a déjà sur ses étagères une collection de Molière. Pour son quatrième spectacle, ce prodige s'essaie au (presque) seul en scène... Soufflant !

Ici, des voiles dans tous les sens, du vent a soufflé sur ces pauvres branches dans ce désert. Après un désastre, un déluge ? La fin du monde ? Le début d'une histoire ? Arrive un type. Seul, décidé, il part à l'assaut de ces frêles cimes. <...> Qui est-il ? "Un personnage théâtral, dans le sens noble du terme, tel que j'avais envie de l'inventer. Raoul est un homme sans fond ni couvercle." Belle métaphore. Sur scène, l'homme joue tous les rôles : lui, l'autre, les autres en un "Je" de passe-passe qui laisse les spectateurs bouche bée, comme des bébés. <...> Que libère Raoul en ouvrant ses boîtes de Pandore ? Des visions, belles, grotesques, des tarasques poissons, des créatures frêles aux pattes infinies, un éléphant majestueux <...> Et ... lui, James <...> qui marche là où le sol n'existe plus et continue de tirer le fil invisible entre les mondes enfouis et nos yeux.

Brigitte Hernandez, Le Point

4 créations de la Compagnie du Hanneton ont été présentées au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français de Moscou, puis de l’Institut français de Russie

2009 Au revoir parapluie (15 représentations au Théâtre Malyï)

2011 Raoul (6 représentations au Théâtre Mossoviet)

2015 Tabac rouge (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

2017 La Grenouille avait raison (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

15  mars à 19 heures 

MURMURES DES MURS  

photo © Compagnie des Petites Heures   

Compagnie des Petites Heures                                                                  

Conception, mise en scène et scénographie : Victoria Thierrée-Chaplin
Avec : Aurélia Thierrée
Accompagnée de : Jaime Martinez, Antonin Maurel

Spectacle filmé au Théâtre de Carouge à Genève

En 1971, Victoria Thierrée-Chaplin créait avec Jean-Baptiste Thierrée Le Cirque imaginaire avant le mythique Cirque invisible. Ils parcouraient le monde avec leurs deux enfants de la balle, Aurélia et James Thierrée. Aujourd'hui, chacun a suivi son chemin. Aurélia a joué à guichets fermés à travers le monde L'Oratorio d'Aurélia dès 2003 puis Murmures des murs à partir de 2011, tous les deux mis en scène par Victoria, et tous les deux «…tissés de l'étoffe dont sont faits les rêves…». Peuplé de bestioles fantastiques, Murmures des murs est un songe tangible, un périple aux paroles rares, avec plongée consentie dans la folie douce. 

Pierre Notte

Chez les Chaplin et Thierrée, « l'hérédité des caractères acquis » est telle, que la ressemblance est physique et artistique, dans cette illustre famille nourrie au burlesque, qui offre des créations singulières, attachantes, décalées et surprenantes /…/ Aurélia Thierrée, revient en force, grâce et beauté,/…/ avec « Murmures des murs », On y renoue avec un monde intérieur étrange, tendre et poétique. Le regard éberlué et naïf, elle redonne vie aux objets, fait parler les murs, transforme du papier bulle en monstre extraordinaire. Avec elle, les murs ont une histoire. Elle en livre quelques secrets avec grâce, fantaisie, ingéniosité, usant d'étonnants décors mobiles et de complices anonymes. /…/. Le passé se raconte avec nostalgie, humour, au gré de parenthèses oniriques, inventives et malicieuses. Entre théâtre burlesque, danse et cirque contemporain, Aurélia Thierrée impose, de nouveau, un spectacle unique, autant qu'une filiation méritée. Un art empreint de candeur, de fraîcheur, de créativité.                                                           

Brigitte Lemery, La Voix du Nord

3 créations de Victoria Tierrée -Chaplin avec Aurélia Thierrée ont été présentées au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français de Moscou, puis de l’Institut français de Russie:

2009 Oratorio d’Aurélia, Compagnie des Petites Heures (12 représentations au Théâtre Pouchkine)

2011 Murmures des murs, Compagnie des Petites Heures (5 représentations au Théâtre Pouchkine)

2017 Bells and Spells, Compagnie Bells and Spells (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

26 janvier 2024 à 19 heures

AU REVOIR PARAPLUIE   

 Spectacle de James Thierrée  

photos © Jean-Louis Fernandez © La compagnie du Hanneton

Compagnie du Hanneton                                                                                  

Création au Théâtre Vidy – Lausanne, 2007                                                         

Prix Molière 2007

Spectacle filmé par Charles Picq                                                      

Maison de la Danse à Lyon, 2017

Durée : 1h30

Thierrée projette et explore un univers fantastique qui est en lui et a un certain air de famille avec les compositions de sa mère Victoria Chaplin. On est ainsi dans la logique illogique du rire et l’irrationnel inexplicable de l’onirisme.

Gilles Costaz, Les Échos

Une fantaisie charmeuse et hallucinée, inspirée du mythe d’Orphée, infiniment drôle… et inquiétant.Hugues Le Tanneur,

Les Inrocks

4 créations de la Compagnie du Hanneton ont été présentées au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français de Moscou, puis de l’Institut français de Russie

2009 Au revoir parapluie (15 représentations au Théâtre Malyï)

2011 Raoul (6 représentations au Théâtre Mossoviet)

2015 Tabac rouge (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

2017 La Grenouille avait raison (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

Vendredi 16 février 2024, à 19h00

Entrée libre, sur inscription

VOYAGEURS IMMOBILES

Compagnie Philippe Genty

Photo © Compagnie Philippe Genty

 

Mise en scène : Philippe Genty et Mary Underwood

Film de Patrick Savey

Zycopolis Productions

Durée : 1h30

« En 1995 lors de la création de Voyageurs Immobiles, je m’étais fixé comme axe, le voyage d’un personnage traversant ses paysages intérieurs s’affrontant à lui-même.
Il s’est alors produit l’un de ces dérapages non contrôlés qui allait m’entraîner dans un parcours où l’odyssée d’un personnage devenait progressivement celui d’un groupe puis d’une humanité traversant le temps, l’espace avec ses obsessions ses luttes, ses conflits ses hontes, ses icônes, ses terreurs, ses fascinations, ses rêves, ses refoulés…
Des images saisissantes par la multiplicité des pistes qu’elles allaient nous proposer, traversées d’océans, de déserts d’une dimension parfois biblique avec ce regard dérisoire et cet humour qui nous permet de dépasser le désespoir.
De 1996 à 1997 ce « Voyageur immobile » va parcourir la planète. Avec le recul, je trouve son propos toujours plus contemporain, un propos qui me provoque, m’interpelle et m’incite à l’explorer encore plus loin à le développer en prolongeant certaines pistes, en transformant certaines scènes au-delà des océans au-delà des déserts… » - Philippe Genty

« Philippe Genty recompose ici entièrement un de ses plus grands succès, créé il y a quinze ans, et offre au spectateur un voyage immobile merveilleux. Enchanteur. » -  Théâtre online.com

« Cette nouvelle création vous embarque sur les traces d’une humanité fragile avec toute la folle poésie dont est capable Philippe Genty… Sa poésie visuelle l’emporte, qui n’a pas son pareil pour matérialiser avec une évidence accessible à tous, de 7 à 107 ans, les rêves et les cauchemars d’une humanité toujours à réinventer. » - Fabienne Darge, Le Monde

5 créations de la Compagnie Philippe Genty ont été présentées au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français, puis de l’Institut français de Russie

2007 La Fin des Terres (7 représentations au Théâtre Mossoviet)

2009 Boliloc (11 représentations au Théâtre Pouchkine)

2011 Voyageurs immobiles (8 représentations au Théâtre Mossoviet)

2015 Ne m’oublie pas (4 représentations au Théâtre Mossoviet)

2017 Paysages intérieurs (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

Le 27 octobre 2023, à 19 heures

Entrée libre, sur l’inscription

Théâtre équestre ZINGARO

TRIPTYK

photo  © Olivier Poupel

Un spectacle en trois parties :
Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky
Dialogue de l'ombre double de Pierre Boulez
La Symphonie de psaumes d'Igor Stravinsky

Conception, scénographie et mise en scène : BARTABAS

Avec cavaliers, danseurs, danseurs Kalaripayatt, clarinettiste et chevaux

« Deux œuvres de Stravinsky – « Le Sacre du printemps » et « La Symphonie de psaumes » - encadrent une œuvre de Boulez – « Dialogue de l’ombre double » - et forment la structure sonore des trois volets d’un hymne consacrant la violence de la nature. Dans cet esprit, Bartabas va chercher des hommes du Kerala pratiquant cet art martial millénaire, à la base de toutes les formes spectaculaires du Sud de l’Inde : le kalarippayatt. Il mêle l’incroyable flexibilité des corps menus dravidiens aux pas puissant des chevaux, géants de la naissance du monde. »

Françoise Gründ

« Ovations pour Bartabas, Triptyk est un spectacle d’une beauté tellurique. Le centaure se fait chorégraphe et manie le suprême de la beauté. »

- « Le Midi Libre »

15 représentations du Théâtre équestre Zingaro ont eu lieu en juin 2001, au Parc Kolomenskoïe dans le cadre de la IIIe Olympiade théâtrale à Moscou et de la IVe édition du Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français à Moscou et de l’AFAA

Et ensuite dans le cadre du Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel Français de Moscou :

2003 - Loungta (16 représentations au Parc Kolomenskoïe, à Moscou)

2009 - Battuta (10 représentations au Parc Kolomenskoïe, à Moscou)

Le 17 novembre 2023, à 19 heures

Entrée libre, sur inscription

LA FIN DES TERRES

Compagnie Philippe Genty

Photo © Pascal François, © Compagnie Philippe Genty

Conception et mise en scène :

Philippe Genty et Mary Underwood

Film de Patrick Savey

Zycopolis Productions

Durée : 1h30

Comme chacun sait la réalité copie l’illusion. D’illusions en réalités, la Compagnie Philippe Genty, parcourt un univers où les images absurdes, dérisoires, cruelles s’emboîtent sur un mode associatif sans logique narrative, comme dans un rêve. Des images qui retrouvent d’anciennes blessures, réveillent des premières peurs, des premiers désirs et témoignent de nos vertiges intérieurs. Un théâtre où le comédien s’affronte aux objets aux matériaux. Un affrontement physique qui saisit et fixe dans l’espace l’homme face à ses propres conflits. Un théâtre où l’homme transcende sa condition misérable pour s’élever jusqu’à rêver d’infini. Un théâtre où la magie et l’illusion sont là pour fissurer le rationnel et se glisser dans l’univers du subconscient, laissant le spectateur prolonger les images qui lui sont proposées et s’envoyer à ses propres miroirs.                                                   

-Philippe Genty

Périples intérieurs et mouvementés, avec scaphandriers aériens, autruches ballerines, alphabets vivants, ouvertures de trous de mémoire et échappées belles, funambules sur lignes d’horizon et monstres gigantesques sortis d’un néant visible, les explorations de la compagnie Genty, sous le regard complice de la chorégraphe Mary Underwood, déclinent les faces cachées de mondes inconnus, de rêves enfouis, par la magie d’un théâtre total mais sans mots.

Tableaux vivants d’un surréalisme en action, La Fin des terres, dernière création, oppose deux êtres, égarés dans leurs vides secrets et respectifs. Ils se lancent dans le périlleux voyage de la rencontre de l’autre, quête risquée. Premiers désirs, premiers effrois et désarrois. Les personnages se hasardent à un parcours initiatique aux directions des plus improbables, jusqu’à côtoyer des êtres virtuels. Ils apprivoisent le désert, s’évadent dans des bulles de lumière. Ils aspirent à l’infini, croisent des laquais de fortune, des balayeuses d’obscurité et des effaceurs d’ombres.

Sept comédiens, danseurs, manipulateurs, cherchent à rejoindre « le chemin qui mène là-bas au-delà de l’horizon » et bâtissent du même coup un édifice théâtral d’émotions et d’images inédites.

-Pierre Notte

5 créatioons de la Compagnie Philippe Genty ont été présentées au Festival international de théâtre Tchekhov, avec le soutien du Centre culturel français, puis de l’Institut français de Russie

2007 La Fin des Terres (7 représentations au Théâtre Mossoviet)

2009 Boliloc (11 représentations au Théâtre Pouchkine)

2011 Voyageurs immobiles (8 représentations au Théâtre Mossoviet)

2015 Ne m’oublie pas (4 représentations au Théâtre Mossoviet)

2017 Paysages intérieurs (5 représentations au Théâtre Mossoviet)

Le 15 décembre 2023, à 19 heures

Entrée libre, sur l’inscription

FOLIA

de Mourad Merzouki

photo © Vladimir Lupovskoy

Direction artistique et chorégraphie : Mourad Merzouki

Scénographie : Benjamin Lebreton

Conception musicale : Franck-Emmanuel Comte – Le Concert de l’Hostel Dieu et Grégoire Durrande

Coproduction : Pôle en Scènes, Encore un Tour, Les Nuits de Fourvière,CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig, Lling Music

Durée : 1h15

Danse hip-hop et musiques baroques. 18 danseurs et musiciens sur scène. Tarentelles napolitaines et folies virtuoses, pimentées par des musiques électroniques de Grégoire Durrande composent l’univers sonore imaginé par Franck-Emmanuel Compte pour cette rencontre surprenante entre la musique baroque, les musiques électroniques et la danse hip-hop de Mourad Merzouki.

Le spectacle Folia a été présenté 5 fois au Théâtre Mossoviet dans le cadre du Festival international de théâtre Tchekhov en 2021.

MOURAD MERZOUKI, DIRECTION ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHIE :
« Les rencontres inattendues entre deux univers – a priori que tout oppose – font parties de ma démarche artistique. À travers mes créations, je n’ai eu de cesse d’amener le hip-hop vers de nouveaux horizons, de le confronter à d’autres uni- vers musicaux et à d’autres corps.
Dans Folia, la danse hip-hop rencontre les musiques baroques du Concert de l’Hostel Dieu, mais pas seulement : la danse contemporaine, la danse classique ou encore un derviche tourneur s’y entremêlent.
Ce spectacle est un vrai pari. Je tenais à provoquer cette musique populaire, pas assez connue du grand public, avec des sons électroniques pour proposer une toute nouvelle approche de la chorégraphie. Le dialogue est singulier et inatten- du, l’apport de musiques additionnelles apporte à Folia cette dynamique que je recherche dans chacune de mes créations.
J’ai également souhaité rendre poreuse la barrière qui souvent sépare les dan- seurs et les musiciens, en intégrant ces derniers à la chorégraphie. L’enjeu de cette nouvelle aventure est de surprendre le public et de gommer les stéréo- types ! »

FRANCK-EMMANUEL COMTE, CONCEPTION MUSICALE :
« Il existe de nombreuses folias… Celle de Vivaldi est l’une des plus virtuoses. Il existe de nombreuses formes de folies… La folie créatrice est celle qui guide les artistes. Folias et folies sont l’essence même de notre univers musical : un voyage de l’Italie du sud vers le nouveau monde, du répertoire baroque vers les musiques électroniques. »